With 1,500 new cases of coronavirus per day, concern is growing again in Portugal. And in particular in Lisbon and its region, faced with the Delta variant of Covid-19.
The Delta variant now represents 70% of new cases of Covid in Lisbon and its region. A situation that worries specialists because of the speed of transmission of this variant.
Several cases of reinfection are reported. In Lisbon, we fear above all a new confinement. ” It’s dangerous. And we pay less and less attention, comments Ana, hairdresser in the center of the capital. People are vaccinated so they think everything is fine, but that is not true. We are in the midst of a pandemic and we are allowing all these young people to come to our country or to other countries. “
As announced by the Minister of Health, Lisbon and its region will have to observe restrictions, especially at weekends.
Comment expliquer cette recrudescence de cas? Le pays de 10 millions d’habitants a été le seul de l’Union européenne où les touristes britanniques ont pu se rendre pendant trois semaines, entre mi-mai et début juin, alors que le variant Delta circulait déjà au Royaume-Uni. C’est également au Portugal que s’est déroulée le 29 mai dernier la finale de la Ligue des Champions entre Chelsea et Manchester City, qui a réuni près de 10.000 Anglais.
Face à cette augmentation du nombre de cas, les déplacements entre la région de Lisbonne et le reste du pays sont interdits le week-end, jusqu’à nouvel ordre. Les personnes munies du certificat sanitaire européen, adopté par le Portugal, ou d’un test négatif pourront néanmoins se déplacer librement.
Selon l’Institut national de santé (Insa) du Portugal, le variant Delta est devenu prédominant dans la région du grand Lisbonne, représentant plus de 60% des nouveaux cas détectés. La ministre de la Santé a aussi reconnu que de nouvelles restrictions pouvaient être “nécessaires” pour contrer l’émergence de ce variant. “Quand nous limitons la circulation, nous gagnons du temps pour pouvoir mieux réagir. C’est ce que le Portugal fait actuellement, (…) gagner du temps pour vacciner davantage”, a fait valoir la ministre de la Santé, Marta Temido mercredi.