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Sunday, Avril 20, 2025
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France : la Miviludes condamnée pour avoir stigmatisé un kibboutz

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Jan Léonid Bornstein
Jan Léonid Bornstein
Jan Leonid Bornstein est journaliste d'investigation pour The European Times. Il enquête et écrit sur l'extrémisme depuis le début de notre publication. Son travail a mis en lumière une variété de groupes et d'activités extrémistes. C'est un journaliste déterminé qui s'attaque à des sujets dangereux ou controversés. Son travail a eu un impact réel en exposant des situations avec une pensée hors des sentiers battus.
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En France, la Miviludes est une sous-agence du ministère de l'Intérieur, dédiée à la lutte contre ce qu'ils appellent les « sectes », qui englobent une grande variété de nouveaux mouvements religieux bien acceptés à l'étranger ainsi que des praticiens de médecine alternative ou encore des éco-mouvements politiques dissidents.

Tel que rapporté par le journal en ligne français Religactu, dans son rapport de 2021, dans lequel la Miviludes est censée faire le point sur les « dérives sectaires » en France, quoi que cette expression veuille dire, l’agence a publié un chapitre sur une communauté religieuse nommée « La Famille », communauté née au début du 19th Siècle de croyants jansénistes.

Un sous-chapitre du rapport s’intitulait « Dérive sectaire constatée au sein des branches dissidentes » et parlait d’un Kibboutz situé dans le Centre de la France, le Kibboutz de Malrevers, une communauté qui a quitté « la Famille » dans les années 1960.

Les membres du kibboutz n'ont pas apprécié d'être accusés d'être une secte aux « dérives sectaires » et ont poursuivi la Miviludes, portant l'affaire devant le tribunal administratif de Paris.

Le kibboutz a soutenu, par l’intermédiaire de son avocat Julien Bensimhon, que : ««La décision attaquée est entachée d'une erreur d'appréciation car, d'une part, la qualification du kibboutz Malrevers de secte est totalement dénuée de tout fondement, aucun membre du kibboutz n'étant sous le contrôle de qui que ce soit; chaque personne dispose du libre arbitre et de la liberté d'opinion et d'expression; de plus, la Miviludes ne dispose d'aucun élément tangible pour étayer son affirmation selon laquelle le kibboutz Malrevers est une secte; elle n'a reçu aucun rapport de particuliers ou d'administrations; elle n'a procédé à aucune observation ou analyse avant de formuler des accusations aussi graves…» »

Dans une défense pathétique, Miviludes a tenté de faire valoir qu'aucune de ses accusations n'avait eu « d'effet significatif » sur la communauté ou n'était « susceptible d'influencer de manière significative le comportement des personnes à qui elles s'adressaient ». Si ce qu'ils écrivent n'a aucun effet, pourquoi l'écrivent-ils ? C'est une autre question.

Le tribunal en a décidé autrement : «« Il est manifeste (…) que les paragraphes concernant le kibboutz de Malrevers (…) du rapport d’activité de l’année 2021 (…) ne font pas état d’éléments précis, étayés et documentés de nature à établir que le kibboutz présente les caractéristiques d’une dérive sectaire selon la définition donnée par la Miviludes. Le titre précédant ces paragraphes intitulé « Les dérives sectaires constatées au sein des branches dissidentes » n’est ainsi fondé sur aucun élément figurant dans ces paragraphes ou dans d’autres paragraphes du rapport d’activité pour l’année 2021 de la Miviludes permettant de motiver la qualification de dérive sectaire donnée au kibboutz de Malrevers. Par suite, le titre retenu pour introduire les paragraphes en cause, en tant qu’il comporte les termes « les dérives sectaires constatées », est illégal et doit être supprimé. »

Il s’agit de la deuxième condamnation de la Miviludes par la justice française en moins d’un an. En juillet 2024, La Miviludes a été condamnée pour avoir menti dans son rapport sur les Témoins de Jéhovah.

Dans son jugement de 2024, le tribunal avait réitéré «qu'il incombe à la MIVILUDES, dans l'exercice de sa mission d'échange et de diffusion d'informations, de respecter les obligations d'équilibre, d'impartialité et de neutralité qui incombent à toute autorité administrative et, notamment, de s'abstenir de publier dans son rapport annuel des informations erronées, mensongères ou diffamatoires. »

Mauvais moment pour la tristement célèbre agence.

The European Times

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